village situé à 35 km au sud de Strasbourg
... et on découvre que certains Brigel de Mulhouse viennent de Diebolsheim !

Et voilà encore une famille de Brigel originaires de Diebolsheim et qui viennent s'installer à Mulhouse. Mais jusqu'à preuve du contraire, ils ne font pas partie de notre famille. En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'ils sont venus vers les années 1882, s'ajouter aux BRIEGEL déjà présents à Mulhouse. Mais alors que la plupart des membres de notre famille ont des métiers en rapport avec le bois, ceux-là, c'est avec le fer.... Ainsi, Louis Emile est forgeron à Mulhouse, et son fils René est ajusteur aux chemins de fer, où il finira d'ailleurs chef de secteur... Et ces Brigel là, ils n'habitaient pas loin de chez nous (48, rue Jean Mieg), puisqu'ils étaient bien centrés sur le quartier « Nordfeld ». Ainsi, au 23, rue Laurent, en 1921 il y avait Émile, Jeanne, et René. Quant à Jules, le représentant, il était au 16 de la rue de Battenheim, à deux pas. En 1947, René est toujours au 23 de la rue Laurent, alors que Jules, son frère habitera 32 avenue Roger Salengro. Aujourd'hui, on vient de retrouver Jean Lucien Brigel, décoré de la médaille de Vermeil de la Fédération d'anciens combattants André Maginot. Et il habite à Zelsheim, à quelques kilomètres de Diebolsheim. Et avec lui, toute une famille dispersée entre Strasbourg et Sélestat. Et on apprend également qu'il y a eu des BRIGEL à Zellwiller dans le Bas-Rhin, Il s'agit du couple Jean-Wolfgang BRIGEL et Madeleine Wittmannn qui ont eu deux enfants : Jean Wolfgang (1702) et Laurent (1704).

Les 6 premières générations sont nées à Diebolsheim, et, à partir de Louis Emile, ce sera à Mulhouse.

 

Pour l'instant, aucun lien avec notre famille. Mais si vous voulez découvrir la totalité de cette importante famille qui porte le nom de BRIGEL et qui s'est répandue dans tout le Bas-Rhin, alors cliquez sur cet arbre :

 

François Brigel et son cousin Boniface Knobloch (le fils de sa tante Elisabeth Brigel) tous les deux de Diebolsheim ont été recrutés dans l'armée impériale en 1808 [il avait 17 ans]. Ils ont tous les deux fait la campagne de Wagram et celle de Russie (Boniface au 25^ème de ligne, François au 20e chasseurs a cheval). Durant la campagne, Boniface et le 25e furent attaches au 1er corps de Davout qui ira jusqu'a Moscou. Boniface ne reviendra pas de cette expédition et sera porté disparu. François par contre est attaché avec son régiment au 2e corps d'Oudinot qui restera poste dans la région de Polotsk; c'est sans doute ce qui lui sauvera la vie durant la retraite car François survivra a la campagne de Russie et participera même a la campagne de 1813. Aux archives du Bas-Rhin j'ai retrouve les états de service de François Brigel et par un extraordinaire coup de chance (extrêmement rare pour les soldats du rang d'après mon expérience) ces états sont accompagnes d'une lettre manuscrite de François Brigel demandant une pension au préfet je crois, et pour argumenter cette demande il raconte ses aventures en 3 pages : blessures, faits d'armes, et comment il fut fait prisonnier en Allemagne en 1813.