Les témoignages qui me sont parvenus

Mais pendant que je remontais aux sources, il m'est parvenu une information de première importance par la famille Jess de Zimmersheim : le départ pour les Etats-Unis,  en 1890, de Théodore et Louis. Ces informations me sont généralement données par des personnes qui se connectent sur le site « Le Livre des Briegel ».

La Famille Américaine :

C'est en effet grâce à André Jess (sur la photo), dont le grand père Edouard avait travaillé dans les ateliers des meubles Briegel, que j'ai pu avoir tous les renseignements concernant la carrière prestigieuse de Théodore Briegel. Il faut dire que Edouard Jess n'était pas seulement un employé de mon grand père, mais il était en plus un membre de la famille puisqu'il était le fils de Sophie Briegel et de Eugène Jess.

J'ai également consacré une page à cette famille Jess qui est liée d'assez près à Théodore et Ludwig, puisque Sophie Briegel n'était autre que leur soeur.

Mais tout comme mon grand père Charles dans les meubles, ce cousin, a réussi dans l'industrie de l'outillage, à se constituer son entreprise. Son frère Louis, émigré à Cologne, ne tardera pas à le rejoindre aux Etats-Unis. En cliquant sur le drapeau Américain ci-dessus ou sur le lien Théodore, vous aurez tous les détails sur cette famille américaine dont les descendants ont été contactés, et sont en relation directe avec moi. Et c'est en particulier grâce à Steve Hardy, un des descendants de Théodore que j'ai pu compléter l'arbre généalogique de cette famille américaine.

Le cousin Andreas de Berlin :

De lui, je n'ai malheureusement aucune photo. Et pourtant, c'est en grande partie grâce à lui que j'ai pu démarrer les recherches dans la bonne direction... Il nous en a raconté des choses sur l'histoire de la famille !.. Je savais que son grand père (pourtant né à Mulhouse comme le mien) avait été musicien dans l'orchestre philharmonique de Berlin, et qu'il connaissait le grand compositeur baroque « Carl Friedrich Briegel » pour en avoir lui-même joué quelques morceaux. Il avait également franchi le mur pour repasser à l'Ouest, abandonnant sa mère et sa soeur en RDA. Un fructueux échange de lettres est à apporter à ce dossier. On peut en voir plus dans le dossier Allemagne.

Le cousin Raymond de Conakry :

Avec son air de Clint Eastwood, ce Raymond-là, il a crée la plus grosse surprise de mes recherches. Je ne m'attendais vraiment pas à découvrir son existence. Et puis, des souvenirs me reviennent... J'étais encore un tout petit enfant, et je me rappelle avoir entendu mes parents parler entre eux d'un « imposteur », de quelqu'un qui voudrait se faire passer pour un membre de notre famille. Et puis plus rien, le silence. Devant l'attitude plutôt gênée de ma mère, lorsque je lui ai appris la nouvelle, son incrédulité et son obstination devant l'évidence, je repense alors à ces souvenirs de jeunesse qui se trouvent tout à coup confortés... Et puis j'ai eu la chance de parler à sa mère, quelques mois avant son décès, et son témoignage est accablant : nos parents et grands parents ont tout fait pour l'éloigner, elle et son fils, de notre cercle familial. Il est vrai que selon les critères en vigueur à l'époque, elle n'était qu'une « employée de maison » (chez mes grands parents, précisément), et de surcroît « Allemande », et que cela aurait fait très mauvais genre dans notre cercle bourgeois. Quoi qu'il en soit, j'ai rencontré Raymond un beau jour d'août 2001, à Cagnes sur Mer. Il m'a raconté son histoire, sa mère s'étant remariée, ayant eu d'autres enfants, une autre vie... Mais lui, il a encore quelques souvenirs de son enfance Alsacienne, sa mère ayant assez rapidement quitté Mulhouse pour aller s'installer à Sarreguemines. Mes parents sont allé les voir plusieurs fois. Mais toujours pour les éloigner de Mulhouse.

Les cousins Moellinger :

Roger Moellinger était le cousin le plus connu de notre famille. Chirurgien-dentiste à Mulhouse, il avait une bonne situation, était très sympathique, et avait une villa au Rebberg, quartier ultra-chic de Mulhouse. Mes parents étaient très liés à lui et à sa famille (les Moellinger). C'est tout naturellement sa fille Carine qui m'a fourni le plus de renseignements et de photos sur lui et sur la fabuleuse histoire de son grand père Lucien qui, au cours de la guerre 14-18, a ramené de Pologne celle qui sera sa future femme : Leocadie, familièrement appelée « Lolette ».

Yvonne était également une cousine, confidente de mes parents, et qui a pu me raconter beaucoup de choses sur mes parents et grands parents. Elle a notamment vécu le début des « Meubles Briegel » dans le passage des Augustins, avant de s'installer définitivement au 40 rue de la charité.

3. Les courriers